Utente:BlackPanther2013/Sandbox/citelli: differenze tra le versioni

Contenuto cancellato Contenuto aggiunto
Riga 357:
[[File:AncientLapisLazuli.jpg|thumb|Un campione di [[lapislazzuli]] dell'[[Afghanistan]] e gioiellerie dell'[[Antico Egitto|Egitto]] e della [[Mesopotamia]] antichi.]]
 
Quasi cinquanta siti risalenti all'[[età della pietra]] sono stati scoperti nella parte orientale del massiccio<ref>{{en}} [http://www.pamirs.org/archaeology.htm Pamirs - the roof of the world - Archaeology].</ref>. Inoltre, in tutto il Pamir sono stati censiti più di 10.000 [[Incisioni rupestri|petroglifi]] e [[Pittografia|pittogrammi]], raffiguranti essenzialmente simboli, poemi religiosi e animali, alcuni dei quali risalenti al [[Paleolitico superiore]]<ref>{{en}} [http://www.pamirs.org/what-to-see/petroglyphs.htm Pamirs - the roof of the world - Petroglyphs and pictographs].</ref>. Tracce di [[Carbone vegetale|carbone di legna]], indicanti la presenza di un focolare, sono state datate scientificamente a 9500 anni fa<ref name="Shoumatoff105">{{en}} Okmir Agakhanyantz, «''The Pamir is Rising''», ''in'' {{Cita|Shoumatoff e Shoumatoff, 2000|p. 105}}</ref>. Des [[Art pariétal|représentations pariétales]] du [[Néolithique]], reconnues comme les plus élevées au monde, figurent dans une grotte au sud de [[Murghab (Tadjikistan)|Murghab]], à {{unité|4000|mètres}} d'altitude<ref name="Shoumatoff105"/>. En revanche, contrairement aux [[monts Tian]], aucune céramique de cette période n'a été trouvée<ref name="Bliss51">{{harvsp|Bliss|2006|p=51}}</ref>. Des [[kourgane]]s ont été décelés dans la vallée de l'[[Bartang|Aksu]] et sont attribués aux [[Sakas]] mais leur ancienneté reste débattue<ref name="Bliss52">{{harvsp|Bliss|2006|p=52}}</ref>. Enfin, des restes [[Archéologie|archéologiques]] de tombes recouvertes de rondins de bois ont été mis au jour sur les hauts plateaux de l'est du massif<ref>{{en}} Okmir Agakhanyantz, « ''The Pamir is Rising'' », ''in'' {{harvsp|Shoumatoff|Shoumatoff|2000|p=106}}</ref>.
 
Des [[lapis-lazuli]] du Pamir se retrouvent à l'[[Sumer|époque sumérienne]] en [[Mésopotamie]] et sous la civilisation d'[[Harappa]] au {{IIIe millénaire av. J.-C.}}<ref name="Ives36"/>, puis au {{Ier millénaire av. J.-C.}}<ref name="Bliss2"/> lorsque à l'[[Antiquité]] des [[Caravane (convoi)|caravanes]] se rendent avec des joyaux destinés aux [[pharaon]]s [[Égypte antique|égyptiens]]<ref name="pamir-adventure"/>{{,}}<ref name="Ives36"/>. Plus tard, pendant près de {{unité|2000}} ans, il se retrouve sur la [[route de la soie]], laissant les ruines de forteresses jadis imposantes, mais les tronçons qui le traversent ne sont que des sentiers secondaires et vertigineux<ref name="pamir-adventure"/>{{,}}<ref name="Pernot">{{fr}} François Pernot, ''Les Routes de la soie'', Éditions Artémis, coll. « Beaux Livres », 2007 {{ISBN|9782844166548}}, pages 76-77</ref>{{,}}<ref>{{harvsp|Bliss|2006|p=50-51}}</ref>. La [[dynastie Han]] parvient à faire la jonction entre l'[[Amou-Daria]] et le [[Syr-Daria]] au travers du massif. Des moines [[Bouddhisme|bouddhiste]]s chinois traversent le Pamir durant leurs voyages en direction de l'Inde : [[Faxian]] vers 400 et [[Xuanzang]] dans la première moitié du {{s|VII|e}}<ref>{{en}} Elisee Reclus, A.H. Keane, {{Op. cit.}}, page 167</ref>. Malgré ses hautes montagnes et son aridité, le massif est alors considéré comme une zone de passage relativement aisée comparativement aux autres massifs environnants<ref name="Bliss21">{{harvsp|Bliss|2006|p=21-22}}</ref>.
Riga 365:
Les premiers véritables témoignages de l'histoire régionale sont l'œuvre de l'explorateur [[Venise|vénitien]] [[Marco Polo]], en [[1273]]-[[1274]], à l'occasion de sa traversée des montagnes vers [[Cathay]], autrement dit la [[Chine]], probablement par la vallée du [[Wakhan-Daria]] et [[Kachgar|Kashgar]], dans les pas de Xuanzang. Il en fait une description écrite sommaire mais unique pour l'époque : il aborde la difficulté des [[Col de montagne|cols]] à traverser, les paysages et la géologie, le climat, la faune, les productions agricoles, les populations, leurs traditions et leur religion<ref name="pamir-adventure"/>{{,}}<ref name="Bliss1"/>{{,}}<ref>{{en}} John Wood, {{Op. cit.}}, page 33</ref>. Il rapporte aussi l'existence de dépôts de [[rubis]]<ref name="Ives36">{{harvsp|Ives|2006|p=36-37}}</ref>. Il écrit :
 
{{Citazione|Si va per il pianoro ben dodici giornate e si chiama Pamier. Per quelle dodici giornate il viaggiatore non trova abitazioni né alberghi e deve portare con sé i viveri necessari. La grande altitudine fa sì che non si veda uccello in volo per l'aria rarefatta dell'alta montagna e il freddo intenso. E sempre per questo mordente freddo il fuoco non scoppietta chiaro e luminoso ma arde male.|Marco Polo<ref name="Pernot"/>}}
{{Citation bloc|Par cette plaine on va chevauchant douze journées et elle est appelée Pamir. Pendant ces douze journées, on ne trouve ni habitation ni auberge, mais c'est un désert tout le long de la route, et l'on n'y trouve rien à manger : les voyageurs qui doivent passer par-là, il convient qu'ils emportent avec eux leurs provisions. Là ne sont aucuns oiseaux, à raison de la hauteur et du froid intense, et pour ce qu'ils n'y pourraient rien trouver à manger. De plus, sachez qu'à cause du froid, le feu n'est pas aussi clair et brûlant, ni de la même couleur que dans les autres lieux, et les viandes ne peuvent pas bien cuire.|Marco Polo<ref name="Pernot"/>}}
 
En raison de la chute de l'[[Timourides|Empire timouride]], les routes caravanières deviennent dangereuses, aucun [[Europe|Européen]] n'y retourne avant [[Bento de Góis]] en [[1603]], lequel n'apporte aucune connaissance véritablement nouvelle sur la région<ref name="Bliss1"/>{{,}}<ref>{{ouvrage|langue=fr|prénom1=Svetlana|nom1=Gorshenina|titre=Explorateurs en Asie Centrale|sous-titre=voyageurs et aventuriers de Marco Polo à Ella Maillart|éditeur=Éditions Olizane|collection=Objectif Terre|année=2003|isbn=9782880862954}}, pages 26-27</ref>.