Negib Azoury: differenze tra le versioni

Nel [[1904]], pubblicò il suo libro (in francese) ''Le réveil de la nation arabe dans l'Asie turque'' in cui preconizzava la nascita di una nuova entità statuale distaccata dall'[[Impero mottomanoottomano]], che:

{{quote|s'étendra dans les limites de ses frontières naturelles, depuis la vallée du Tigre et de l'Euphrate jusqu'à l'isthme de Suez, et depuis la Méditerranée jusqu'à la mer d'Oman. Il sera gouverné par une monarchie constitutionnelle et libérale d'un sultan arabe.|si estenderà nei limiti delle sue frontiere naturali, dalle valli del [[Tigri]] e dell'[[Eufrate]] fino all'[[istmo]] di [[Suez]], e dal [[mar Mediterraneo|Mediterraneo]] fino al mare dell'[[Oman]]. Sarà governato da una [[monarchia]] [[costituzione|costituzionale]] e [[liberalismo|liberale]] da un [[Sultano|sultano]] [[Arabi|arabo]].<ref>Saint-Prot, ''Le nationalisme arabe'', 1995)</ref>}}

{{quote|Rien n'est plus libéral que le programme de la ligue : la patrie arabe. Elle veut, avant tout, séparer, dans l'intérêt de l'Islam et de la nation arabe, le pouvoir civil d'avec le pouvoir religieux (...) Elle [la nation arabe] respectera les intérêts de l'Europe, toutes les concessions et tous les privilèges qui lui ont été accordés par les Turcs jusqu'à ce jour. (...) Elle offre le trône de l'Empire arabe au prince de la famille du khédiviale d'Egypte qui se prononcera ouvertement pour elle et qui dépensera son énergie et ses ressources dans ce but.

La patrie arabe offre aussi le califat religieux universel, sur tout l'Islam, au chérif (descendant du Prophète) qui embrassera franchement son parti et se consacrera à cette œuvre. (...) Ainsi, son pouvoir sera universel ; de sa résidence il gouvernera moralement tous les Musulmans de l'univers qui accourront en pèlerinage aux sanctuaires de Mohamed.}}|Niente è più liberale del programma della Lega: la patria araba. Essa vule innanzi tutto, separare nell'interesse dell'[Islam]] e della patria araba, il potere civile da quello religioso (...) Essa (la nazione araba) rispetterà gli interessi dell'Europa, tutte le concessioni e tutti i privilegi che le sono stati accordati dai turchi finora (...) Essa offre il trono dell'Impero arabo al principe della famiglia [[Khedivè|khediviale]] d'[[Egitto]] che si pronuncerà apertamente per essa e che dedicherà la sua energia e le sue risorse a tale obiettivo.