L'Ogaden entrò a far parte dell'Etiopia quando venne conquistato da Ras Mekonnen Welde Mikaél, tra 1887 e il 1894[1]; la conquista divenne effettiva con i trattati del 1897[2]. Con la vittoria dell'Italia della guerra d'Etiopia nel 1936 la regione fu incorporata nella Somalia italiana ma a seguito della campagna dell'Africa Orientale Italiana l'Ogaden venne occupato dagli inglesi; quest'occupazione venne confermata da un accordo firmato tra Etiopia e Regno Unito il 31 gennaio 1942[3].


Following their conquest of Italian East Africa, the British sought to let the Ogaden be unified with British Somaliland and the former Italian Somaliland, to realize Greater Somalia which was supported by many Ogaden Somalis.[4] Ethiopia unsuccessfully pleaded before the London Conference of the Allied Powers to gain the Ogaden and Eritrea in 1945, but their persistent negotiations and influence from the USA eventually persuaded the British in 1948 to abandon all of the Ogaden except for the Haud, and a corridor called the Reserved Area stretching from the Haud to French Somaliland (modern Djibouti). The British returned these last parts to Ethiopia in 1954.[5] Après 1941, suite à la Libération, les Britanniques occupent l'Ogaden, une « zone réservée » (Reserved Area) voisine de la Somalie italienne, elle-même sous domination anglaise. Un accord est signé entre Londres et Addis Abeba le 31 janvier 1942 ; l'accord anglo-éthiopien permet de poursuivre légalement cette occupation[3]. Le Negusse Negest demande un nouvel accord qui est signé le 25 mai 1944 mais les Britanniques ne quittent toujours pas l'Ogaden[6]. Durant l'été 1946, Ernest Bevin, le secrétaire aux Affaires étrangères britannique, dévoile un plan nommé « Grande Somalie » (Greater Somalia) prévoyant l'amputation de l'Ogaden et son intégration dans une vaste entité comprenant le Somaliland et la Somalie italienne[7] et regroupant tous les peuples somalis. Ce territoire resterait toutefois sous occupation britannique[8]. Le projet suscite une vive polémique, l'Éthiopie, la France, l'Italie, l'URSS ainsi que les pays africains récemment indépendants rejettent la proposition[7] · [8]. Nel 1948, après des pressions de Haile Selassie I, l'Éthiopie récupère l'Ogaden mais les Britanniques restent dans l'Haud, une région aux terres fertiles, qu'ils quittent à partir 1953[8] et définitivement en 1956[7].

Ainsi, de 1942 à 1952, les Britanniques ont occupé tous les territoires peuplés de Somalis à l'exception du sud de Djibouti[8]. Durant cette décennie, ils favorisent la création du Somali Youth Club, devenu plus tard la Somali Youth League[8]. I diversi capi tribù aussi bien du Somaliland, du Kenya, mais également d'Éthiopie s'y rencontrent et discutent[8]. Dès 1940, la classe politique demande unification des peuples somalis[9] ; cet « irrédentisme somali » provoquent des tensions en Éthiopie et au Kenya[9]. À long terme, le nationalisme somali, soutenu par les Britanniques, et la volonté de réunir tous les peuples demeure intacte. Ainsi, le 1Template:Er juillet 1960, lorsque la Somalie déclare son indépendance, elle arbore son drapeau, adopté en 1954. Il constitue un véritable « défi » d'après Harold Marcus puisqu'une des branches représente l'Ogaden[10], un territoire qui devra, selon Mogadiscio, se joindre à l'État somalien. Ce n'est que trois années plus tard que les premiers troubles apparaissent dans les régions somalies d'Éthiopie. En février, une rébellion, soutenue par la Somalie, éclate dans l'Ogaden[10]. À partir de novembre 1963, la participation de Mogadiscio est active et ouverte[11]. Sous le commandement du général Aman Mikael Andom, l'Éthiopie met fin à la révolte en 1964 et un cessez-le-feu est signé le 6 mars 1964[11]. Malgré la victoire éthiopienne, ces revendications inquiètent le gouvernement d'Addis Abeba[11].

Note

  1. ^ Gérard Prunier, L'Éthiopie contemporaine, édition Karthala, 2007, p. 144
  2. ^ Bahru Zewde, A History of Modern Ethiopia (London: James Currey, 1991), p. 113.
  3. ^ a b Richard Pankhurst, Wiley-Blackwell, The Ethiopians : A History, 2001, p. 254
  4. ^ Bahru Zewde, p. 180.
  5. ^ Bahru Zewde, p. 181.
  6. ^ Richard Pankhurst, Wiley-Blackwell, The Ethiopians : A History, 2001, p. 255
  7. ^ a b c Richard Pankhurst, Wiley-Blackwell, The Ethiopians : A History, 2001, p. 256
  8. ^ a b c d e f Sous la direction de Yves Lacoste, Dictionnaire de géopolitique, Flammarion, Paris, 1963, p. 1407
  9. ^ a b Sous la direction de Serge Cordellier, Le dictionnaire historique et géopolitique du 20e siècle, 2e édition, La Découverte, Paris, 2002, p.630
  10. ^ a b Harold G. Marcus, A History of Ethiopia, University of California Press, 2002, p. 173
  11. ^ a b c Harold G. Marcus, A History of Ethiopia, University of California Press, 2002, p. 174