Aldo Finzi (compositore): differenze tra le versioni

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Nel 1937 il [[Teatro alla Scala]] tenne un concorso per una nuova opera da eseguire la stagione successiva. Finzi partecipò con "La serenata al vento". Uno dei membri della giuria, Riccardo Pick Mangiagalli, rivelò in confidenza al giovane compositore la sua vittoria. Tuttavia l'annuncio ufficiale, che era atteso per la primavera del [[1938]] non arrivò mai.
 
La delusione per Aldo Finzi fu profonda; la decisione della giuria non poteva che essere stata bloccata da un veto del governo, che significava l'imminenza di una campagna razziale in Italia. Le [[leggi razziali]] arrivarono infatti alcuni mesi dopo e a Finzi fu tolto il diritto di far eseguire la propria musica, ma la sua vena artistica rimase intatta.
 
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Il fut malheureusement prophète : les lois raciales arrivèrent quelques mois plus tard : il fut spolié de son droit de faire exécuter ses musiques ; mais la veine artistique ne se tarit pas. En 1939, il écrit un poème symphonique, auquel une sœur de Finzi, qui lui survécut, donna un titre tiré d’un vers de Dante : "Come all’ultimo suo ciascun artista" (Comme pour tout artiste en son dernier) ; en 1940, il composa "Danza" (Danse), concert pour deux pianos, saxophones et orchestre ; en 1942, "Shylok", opéra dramatique sur livret de Rossato (l’auteur voulait centrer l’action sur la plainte faite par Shylok contre les persécutions dont son peuple est victime). Seul le premier acte fut mis en musique : Finzi écrivit ensuite lui-même le texte rythmique des deux autres actes, qu’il n’eut pas le temps de mettre en musique.
 
La désillusion d’Aldo Finzi fut profonde : il se mit à affirmer que la décision du jury, à lui favorable, n’avait pu être bloquée que par un veto du gouvernement, ce qui signifiait l’imminence d’une campagne raciale en Italie aussi.
 
Il fut malheureusement prophète : les lois raciales arrivèrent quelques mois plus tard : il fut spolié de son droit de faire exécuter ses musiques ; mais la veine artistique ne se tarit pas. En 1939, il écrit un poème symphonique, auquel une sœur de Finzi, qui lui survécut, donna un titre tiré d’un vers de Dante : "Come all’ultimo suo ciascun artista" (Comme pour tout artiste en son dernier) ; en 1940, il composa "Danza" (Danse), concert pour deux pianos, saxophones et orchestre ; en 1942, "Shylok", opéra dramatique sur livret de Rossato (l’auteur voulait centrer l’action sur la plainte faite par Shylok contre les persécutions dont son peuple est victime). Seul le premier acte fut mis en musique : Finzi écrivit ensuite lui-même le texte rythmique des deux autres actes, qu’il n’eut pas le temps de mettre en musique.
 
Pour vivre, il fut contraint de travailler dans l’anonymat ou sous le nom d’autres personnes : la traduction rythmique des "Beatitudini" (Béatitudes) de César Franck en italien, qui circule sous un autre nom, est de lui. En 1944, il écrivit "Preludio e fuga per organo" (Prélude et fugue pour orgue), composé pendant l’occupation nazi de Turin, où l’auteur s’était réfugié. À la suite d’une dénonciation, les SS italiens se rendirent dans l’habitation où le fils était caché pour chercher le Maestro Aldo Finzi, caché ailleurs ; pour éviter la perquisition de l’habitation et la capture du fils, le maître se livra spontanément aux SS. Les SS italiens étaient corruptibles et, achetés, ils relâchèrent Aldo Finzi.